Anastasia de prénom, MacDowell de nom.
Elle naquit à Grenade en Andalousie dans le royaume d'Espagne en 1497 sous Ferdinand II d'Aragon et Isabelle Ire de Castille, les dis "Rois Catholiques". De parents Anglophones, son père (Raphael) et son grand-père (William) ont participé à la Reconquista, plus particulièrement à la guerre de Grenade où ils sont venus apporter un soutient, notamment militaire mais à la fois morale, religieux mais aussi noble, à des cousins éloignés résidant en Espagne.
La famille MacDowell acquit honneur et aristocratie durant la sixième croisade où alors uniquement glorieuse de ses actes chevaleresques, courageux, chrétiens et soldatesques, celle-ci unit en plus, une de leur fille avec un riche Baron Espagnol.
En 1492, William périt lors du dernier siège de Grenade, où les fidèles furent vainqueurs. Attaché à la région et au lieu où son père perdit la vie, Raphael MacDowell se prononça Espagnol, il fit un dernier voyage jusqu'à Londres afin que sa femme et leurs biens les suivent, et s'installa dans un petit château dans les provinces d'Andalousie, au un style architecturale semblable au château d'Almodovar Del Rio.
En 1497, arriva leur tout premier enfant, de sexe féminin qu'ils nommèrent Anastasia, d’étymologie grecque, influencé par le mouvement humaniste, qui signifie "renaissance". On peut sûrement se douter que ce nom a été choisi en raison du changement de nationalité et aussi par le mouvement qui s'est déclenché grâce à l'imprimerie de Gutenberg, la chute de Constantinople et la découverte d'un nouveau monde.
Le père, soucieux de l'image de sa famille en ce nouveau pays et en cette époque naissante, dépensa de folles sommes d'argent pour engager des tuteurs compétents. Dès son plus jeune âge, Anastasia baigna dans une éducation très strict et sévère, bercée dans l'Humanisme. Elle apprit énormément les langues, dès l'âge de 16 ans, elle savait parler Espagnol, la langue de ces ancêtres, c'est à dire l'Anglais, mais aussi la langue Germanique qui deviendra l'Allemand d'aujourd'hui, car l'Empire d'Autriche-Hongrie appartenait à l'Espagne, en plus de l'Italien, Rome très importante à l'époque. Anastasia savait aussi écrire et lire le Latin. De science, elle acquit des connaissances remarquable sur la médecine, principalement sur l'Anatomie, et d'art elle brillait dans la peinture à l'huile. Toutefois la rigueur et l'autorité lui donnaient un sentiment de prison et d'ennuis, apprendre, connaitre, savoir sans relâche, les répits courts dans la jeunesse, tout cela ne lui convenait secrètement pas, et elle rêvait très souvent de s'évader, quelque part l'enfance était volée.
Raphael perdit sa femme 8 ans après la  naissance de sa fille, jusque là unique. Décédée lors de l’accouchement, le nouveau-né sortit par césarienne, il prit d'ailleurs à ce sujet, le prénom de César, et survécu jusqu'à ses 4 mois, emporté par une maladie enfantine. Fou de désespoir, mais aussi tenté par l'appel à la découverte, et par son passé militaire, le père MacDowell abandonna alors Anastasia aux mains de ses tuteurs et de ses cousins. Il partit aux Amériques aux cotés d'un dénommé et célèbre Diego Velázquez. Raphael ne reverra ainsi sa fille que rarement, et la dernière fut lors du mariage de sa fille en 1513, à ses 16 ans. Elle eut choix entre plusieurs prétendants, de l'affreux dans la force de l'âge mais riche, au beau et jeune, cependant moins fortuné. Par caprice, elle obtenue le second, le premier humilié.
Bien qu’arrangée, de l'union entre les deux promis naquit un véritable amour. L'alliance se déroula sans encombre et dans une joie immense, et la cérémonie se passa dans la récente Cathédrale de Séville, la suite du mariage se poursuivit dans la même ville. Les jeunes époux passèrent plusieurs semaines ensemble dans une béatitude de nouveaux mariés. Après cela, le jeune homme songeait à une carrière d'officier, et partit à Madrid. C'est alors que le refoulé, re-surgit, il en avait gardé rancune, et souhaitant se venger de la disgrâce prononcée lors du choix d'Anastasia à son encontre, tendit une embuscade à son rival et à son laquer une nuit dans la capitale, et les assassina. Avant que la nouvelle ne se répande, il se dirigea vers le donjon MacDowell, y trouva celle qu'il l'avait il y a quelques semaines honteusement rejeté. Le meurtrier la captura et l'emmena dans les campagnes profondes remplies de pins et de fourrés, il y fit sienne Anastasia d'un ignoble acte durant la même soirée et l'y abandonna.
A son réveil, Anastasia se sentait différente, elle expliqua sa fatigue, sa soif et sa faim du fait simple qu'elle avait peur, et qu'elle était perdue. Elle retrouva finalement son chemin, et mit une journée entière à atteindre sa demeure. Cette dernière semblait différente, et effectivement le château avait périt lors d'un mystérieux incendie. Forte de caractère, la jeune fille ne paniqua pas, et pénétra les ruines par cette douce nuit, dans l'espoir d'y retrouver des objets sauvés, prioritairement de quoi se vêtir et de quoi payer si besoin éventuel il y avait. A la place elle fit la rencontre de trois gueux, qui fouinaient à la recherche de potentiels richesses. Ils se montrèrent plutôt hostiles, pervers, lorsque ces trois-ci approchèrent, sous la colère, la peur et autres émotions négatives, Anastasia les tua tout trois d'une manière sanguinaire, sans savoir concrètement ce qu'elle commettait. Elle reprit pleinement ses esprits après avoir festoyée dans les flaques rouges. Tout s’enchaîna assez rapidement, Senorita MacDowell comprit bien assez tôt ce qui lui était arrivé, grâce à la légende d'un prince d'un pays de l'Est lointain, dit fils du diable, surnommé aussi le Dragon.
En direction de Madrid dans le but de retrouver son doux époux, elle apprit son trépas, la veuve lia cet assassinat, avec l'incendie et ce qu'elle avait subit.
Elle s'empressa alors de partir quérir l'aide et l'affection que pourrait lui apporter le seul être en qui elle éprouvait une confiance continue malgré tout, son père. Cependant les instincts mauvais qui l'avaient frappé prenaient d'une manière assez rapide et brusque une part d'elle, et ainsi petit à petit, Anastasia se mit à ressentir le besoin vital de se désaltérer du sang des autres humanoïdes, de brutaliser, de tromper, de mentir, de voler. Était-ce aussi par son âge encore assez jeune, pas complètement sortit de l’adolescence ? Ou bien parce que justement durant cette enfance, le sérieux était trop important, qu'il fallait qu'elle se relâche ? Charles Quint ferra de même d'une autre façon, si c'est pour dire, l'angoisse créée par cette ambiance austère. Par de multiples infractions, la jeune fille, au comportement presque devenu anarchique, trouva le moyen de rejoindre les Amériques, et c'est ainsi qu'Anastasia y arriva pour la première fois. Le navire les déposa dans l'Amérique sud. Les moutons n'y volaient pas, mais cependant il y avait un roi. Un empereur serait le terme le plus exacte : Huayna Capac. Tant Miss MacDowell était émerveillée par ce monde sauvage et inconnu qu'elle en oublia la raison de sa venu. Son père mourut alors sans savoir, sans la revoir, lorsque Cristóbal de Olid s'attaquera au cousin de Herman Cortès. Anastasia fut recueillie par le peuple Inca qui se montra très amical avec elle, et qui l'accepta à bras ouverts. Au fil des années, ils remarquèrent que leur invitée ne vieillissait point, et crurent alors qu'une de leur divinité l'eut béni. C'est d'ailleurs aux cotés des prêtres indigènes qu'elle apprit à maîtriser d'avantage la sorcellerie à laquelle elle était liée depuis son drame. Finalement la sagesse de ce peuple aujourd'hui disparut l'apaisa du moins pour les quelques décennies qu'elle passa à leurs cotés. Etant Espagnol, Anastasia savait parler avec ses mains et apprit rapidement la langue par la suite. Elle en connait aussi les coutumes, et les traditions.
Lorsque Topa Hualpa mourut, le vampire quitta l'Amérique Sud, et le peuple en décadence qui l'avait si bien accueillie. Durant plusieurs années, elle se balada entre Amérique Nord, Amérique Centrale, et il lui arrive d'avoir un léger choc qui l'amuse assez, lorsqu'elle revoit ces vastes contrées, régions vierges et sauvages, aujourd'hui urbanisées. En 1590 environs, elle reprit un navire Portugais, clandestinement, comptant regagner l'Europe, mais ce dernier la mena tout droit au Japon, divisé et en guerre envers lui même. Anastasia eut une courte relation avec un guerrier du clan de Murakami, qui mourra au nom de ce dernier quelques années après. La perte de ce nouvel amant la replongea dans sa face noire, et rentra en Europe. Alternant les voyages entre Espagne, Angleterre, France, Prusse, Italie, partout où elle passait, elle en finissait chassée. L'héritière des Macdowells était durant ces temps, de 1600 jusqu'à 1910, une meurtrière, qui avait apprit à jouer principalement de ses charmes pour se divertir et à user de la force brute.
Des temps modernes..
Avant la première guerre mondiale, Anastasia errait en Angleterre, et dès la fin de celle-ci, elle partit vivre en Allemagne, pays en crise, et où l'attraction y serait de meilleurs qualité du moins pour cette période. Elle s'enfuit dès les premiers bombardement alliés, et se réfugia en France jusque dans les années 80, causant toujours ses méfaits. De 1980 à aujourd'hui, elle est passait de nouveau par le Japon, et se trouve actuellement au Canada.
Il est actuellement possible de la trouver à Alberta, de préférence de nuit.